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Sujet: Le clergé - 5/5 - Jeu 25 Avr - 18:32
Le Clergé
♠ Giuliano della Rovere feat Dejan Cukic ♠ Ascanio Maria Sforza feat Peter sullivan ♠ Alessandro Farnese feat Diarmuid Noyes ♠ Giovanni de'Medeci feat John Bradley ♠ Girolamo Savonarola feat Iain Glen
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Sujet: Re: Le clergé - 5/5 - Jeu 25 Avr - 18:38
Giuliano della Rovere
Jamais je ne laisserai faire une chose pareille !
Et vous êtes ?
Je suis venu au monde le 5 décembre 1443 à Albissola, près de Savone et j'ai donc 40 ans.
Je vis actuellement à Rome où j'exerce le métier de Cardinal. Ma vie amoureuse m'a entraîné dans des tourbillons incroyables où j'ai pu vivre des instants de grâce avec des femmes et des hommes car je suis bisexuel. Mais que l'on se rassure, je suis célibataire.
Vous savez, on murmure autour de moi que je suis croyant, déterminé, intelligent mais aussi stratège, patient, ambitieux .Toutefois, certains me craignent et colportent des rumeurs comme quoi je serais manipulateur, provocateur, sournois.
Ma bonne étoile veille sur moi et je me distingue en faisant partie du clergé et si vous me cherchez, sachez que l'on peut me reconnaître grâce à ma ressemblance avec une personne Dejan Cukic.
Il était une fois...
Né dans un petit village près de Savone, Giuliano fut vite pris en main par son oncle, Francesco della Rovere, qui était connu pour ses recherches au sein de l'église. Ce dernier le fit entrer chez les franciscains à Perouse afin qu'il y reçoive une éducation solide. Giuliano, sérieux, exigeant avec lui comme avec les autres et surtout ambitieux, y vit là un moyen d’accéder à la reconnaissance aussi, il étudia le droit civil et canon puis opta pour la vie ecclésiastique et fut vite ordonné prêtre.
En 1471, lorsque son oncle est élu pape sous le nom de Sixte IV, Giuliano est nommé cardinal de la Basilique Saint-Pierre-aux-Liens de Rome puis accède à la notoriété grâce à sa nomination comme évêque de Carpentras puis cardinal. Il fut évêque de Lausanne jusqu'en 1476, puis de Coutances, diocèse duquel il se démit en faveur de son neveu Galeas Della Rovere en 1477. Mais son caractère boudeur et impatient le rend vite instable. En 1474, il conduisit les troupes pontificales lors d'une campagne militaire pour ramener l’ordre à l’intérieur des États du Pape. Après avoir soumis les cités de Lodi et Spolète, il assiégea Citta di Castello, dont le seigneur, Niccolò Vitelli, était un allié de Laurent de Médicis. Puis il est alors employé à de nombreuses missions politiques et diplomatiques y compris des légations en Avignon dont il a été fait archevêque en 1476 ainsi qu’auprès de Louis XI, Roi de France qui semble l’apprécier. D’autres titres se rajoutent à son palmarès. L’homme devient puissant, il attire les regards par son charisme, on lui fait confiance… trop peut-être ?
Après que la mort du pape Sixte IV en 1484, Giuliano, qui a peu de chance de devenir le Pape lui-même, corrompt les électeurs pour élever le Cardinal Giovanni Cybo à la papauté comme le Pape Innocent VIII. Dès lors, Giuliano devient très influent auprès du pape et dans son entourage. Il profite de ses prérogatives, prend une maitresse qui lui donne une fille qu’il reconnait, Felice Della Rovere, s’intéresse aux arts, collectionne les sculptures grecque et romaine et s’intéresse à Michel-Ange avec qui il entretient une relation ambiguë. Mais 1492 voit l’avènement d’un nouveau pape, Rodrigo Borgio qu’il hait au plus haut point, le qualifiant de bête immonde venue détruire l’église.
Désormais, sa mission sera de détruire les Borgia, coute que coute et pour cela, il a même prévu de faire appel aux assassini.
Vous et les autres
Spoiler:
♣ LUCCA RUFFINI- un ami, un exécutant Le cardinal connaissait Federico Vitalli et bien évidemment quand Luca est devenu son premier apprenti, ils ont été présentés. Depuis, Giuliano garde contact avec les Assassini car les complots ne font qu'aller crescendo.
♣ Le clan Borgia - ses ennemis Pas un pour rattraper l'autre. Giuliano les exècre au plus haut point y compris son ancienne maîtresse, Vanozza. Pour lui, les Borgia n'ont pas leur place ni au Vatican, ni sur cette terre.
♣ Les cardinaux des alliés, des ennemis... au choix Giuliano les connait bien pour la plupart et sait leur point fort et leur point faible aussi lie-t-il alliance avec certains et évince naturellement les autres. Mais il se méfie de tous sans exceptions.
♣ Charles VIII de France- son allié Depuis bientôt une quinzaine d'années, Giuliano oeuvre en France en tant qu'évêque ou cardinal ou bien en tant que diplomate de Rome alors avec le temps, il s'est fait de Charles VIII un allié solide qui a la soif de conquête. Tout ce qu'il faut à Giuliano pour anéantir les Borgia et les chasser du trône papal.
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Sujet: Re: Le clergé - 5/5 - Ven 26 Avr - 5:12
Ascanio Maria Sforza
J'ai les pleins pouvoirs !
Et vous êtes ?
Je suis venu au monde le 3 Mars 1455 à Cremona et j'ai donc 38 ans.
Je vis actuellement à Rome où j'exerce le métier de Cardinal. Ma vie amoureuse m'a entraîné dans des tourbillons incroyables où j'ai pu vivre des instants de grâce avec des femmes car je suis hétérosexuel. Mais que l'on se rassure, je suis célibataire.
Vous savez, on murmure autour de moi que je suis croyant, rusé, ambitieux mais aussi stratège, persuasif, indépendant .Toutefois, certains me craignent et colportent des rumeurs comme quoi je serais manipulateur, opportuniste, fourbe et traitre.
Ma bonne étoile veille sur moi et je me distingue en faisant partie du clergé et si vous me cherchez, sachez que l'on peut me reconnaître grâce à ma ressemblance avec une personne Peter sullivan.
Il était une fois...
Sixième fils de Francesco Sforza, duc de Milan, et de Bianca Maria Visconti. Il est également le frère des ducs Galeazzo Maria et Ludovico Sforza. Comme tout fils cadet d’une famille, Ascanio se consacre à Dieu et miraculeusement, très jeune,à l’âge de dix ans, il fut nommé protonotaire apostolique ainsi qu’abbé commendataire de l'abbaye de Chiaravalle (Milan) en 1465. En 1477, le pape Sixte IV essaie de le faire nommer cardinal mais les autres cardinaux lui refusent le titre. En 1479 il est nommé administrateur apostolique puis évêque de Pavie par provision pontificale.
Les années passent et Ascanio se fait un nom, affichant son air et ses manières de façon hautaine et ostentatoire. Se croyant au-dessus de tout le monde de par sa famille, il s’adonne aux jeux et aime donner des fêtes qui ont une grande renommée à Rome. Mais heureusement, très intelligent, il joue des coudes pour se sortir du lot et avec diplomatie arrive à se faire nommer Cardinal et légat du patrimoine de Saint-Pierre par Sixte IV. Féru de politique et calculateur, il estime que sa famille doit s’élever aussi, il unit cette dernière à la maison d’Aragon de Naples dont il trouve que l’alliance ne peut être que bénéfique pour eux.
En 1486-1487, Ascanio devient administrateur de Crémone et Pesaro. Sixte a finalement réussi à faire de lui un cardinal en 1484, peu de temps avant sa mort. Certains cardinaux opposés à ce que Ascanio participe au conclave qui a eu lieu peu de temps après parce que sa cérémonie d'investiture officielle n'avait pas eu lieu furent obligés de céder devant le soutien obtenu de Rodrigo Borgia. Dès lors, les deux hommes se lièrent pour le bien de l’église… ou de leur propre famille.
1492. Nouveau conclave. Ascanio décide d’offrir sa voie à Rodrigo pour le remercier des faits passés mais en échange d’un titre, celui de vice-chancelier des Etats Pontificaux. Rodrigo ayant accepté, Ascanio demande à ce que leur promesse soit scellée par le mariage de Lucrezia et Giovanni, son cousin.
Mais on ne peut pas jouer dans la cour des grands quand on n’a pas les reins solides, face aux Borgia il faut savoir manœuvrer et Ascanio sait qu’il joue une partie serrée pour rester au sommet.
Vous et les autres
Spoiler:
♣ Caterina Sforza Feo- sa cousine Le cardinal fait toujours passer les intérêts de SA famille avant tout autre chose mais Caterina le met souvent dans des positions qu'il ne souhaite pas. Au dialogue et à la patience, elle préfère l'action. Pourtant, il lui reste fidèle..... jusqu'à un certain point.
♣ Le clan Borgia - ses amis ou ses ennemis Ascanio pense pouvoir se faire une place au soleil et commander le Vatican à la place de Rodrigo. C'est bien mal connaitre la famille Borgia et ses ambitions. Malgré le mariage de Lucrezia avec son cousin qu'il a réussi à imposer, il doit se méfier de chacun des membres de cette famille.
♣ Les cardinaux des alliés, des ennemis... au choix Il leur a tourné le dos afin de profiter du pouvoir de Borgia et ramasser quelques miettes... certains lui en veulent, d'autres l'admirent. C'est toujours la même chose.... les loups se dévorent entre eux...
♣ Isotta Broglio- une de ses maîtresses Cela fait quelques années qu'Isotta et Ascanio complotent et surtout fricotent ensemble mais depuis quelques temps c'est surtout à ses capacités particulières qu'il fait appel afin d'assurer ses arrières. Mëme si la plupart des ombres sont au service des Borgia, il sait qu'il peut compter sur Isotta pour l'aider.
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Sujet: Re: Le clergé - 5/5 - Ven 26 Avr - 5:35
Alessandro Farnese
Je suis celui sur qui tout le monde compte !
Et vous êtes ?
Je suis venu au monde le 29 février 1468 à Canino et j'ai donc 25 ans.
Je vis actuellement à Rome où j'exerce le métier de Cardinal. Ma vie amoureuse m'a entraîné dans des tourbillons incroyables où j'ai pu vivre des instants de grâce avec des femmes car je suis hétérosexuel. Mais que l'on se rassure, je suis célibataire.
Vous savez, on murmure autour de moi que je suis croyant, lettré, curieux, inventif et réfléchi mais aussi protecteur, généreux, doux.Toutefois, certains me craignent et colportent des rumeurs comme quoi je serais rancunier, rusé, manipulateur.
Ma bonne étoile veille sur moi et je me distingue en faisant partie du clergé et si vous me cherchez, sachez que l'on peut me reconnaître grâce à ma ressemblance avec une personne Diarmuid Noyes.
Il était une fois...
Alessandro Farnèse est le fils de Pier Luigi Farnèse et de Giovanelle Gaetani, sœur du seigneur de Sermoneta et descendante de la famille du pape Boniface VIII.
Il reçoit la meilleure éducation que son époque peut lui offrir, d'abord à Rome, où il eut comme tuteur Pomponio Leto, puis à Florence au palais de Laurent le Magnifique, où naquit son amitié avec Giovanni de'Medici qui le suit dans ses études à Pise où tous deux font la connaissance de Cesare Borgia.
Lettré, réfléchi, privilégiant la diplomatie et ayant une facilité pour les langues étrangères, Alessandro est élevé au rang de cardinal-diacre de SS. Côme et Damien par le pape Alexandre mais beaucoup de ses détracteurs voient dans cette nomination la main de sa soeur, Giulia, ou son amitié pour Cesare.
Vous et les autres
Spoiler:
♣ Giulia Farnese- sa soeur Proche de cette dernière, il fait tout pour adoucir son existence même si, souvent, elle lui demande l'impossible. De plus, elle n'écoute jamais ses conseils alors doucement, il en prend son parti et met de la distance entre eux même si, il sait qu'il lui doit sa place de cardinal.
♣ Cesare Borgia - son meilleur ami... oui mais.... Ils se sont connus à Pise lorsqu'ils ont fait leurs études au séminaire et ne se sont plus jamais quittés. Mais depuis quelques temps, Cesare, pour impressionner son père, fait tout pour écraser Alessandro jusqu'à lui prendre ses idées... L'amitié survivra-t-elle à ces coups de couteau dans le dos ?
♣ Les cardinaux des alliés, des ennemis... au choix Il les connait mal mais s'en méfie car il les voit œuvrer chaque jour pour la chute des Borgia et non pas pour le bien de l'église. Finalement c'est ce qu'on appelle sans aucun doute un nid de serpents et Alessandro a dû mal à s'y sentir à son aise.
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Sujet: Re: Le clergé - 5/5 - Ven 26 Avr - 7:29
Giovanni de'Medeci
Même si personne ne me prend au sérieux, je ne suis pas aveugle !
Et vous êtes ?
Je suis venu au monde le 11 décembre 1475 à Florence et j'ai donc 18 ans.
Je vis actuellement à Rome où j'exerce le métier de Cardinal. Ma vie amoureuse m'a entraîné dans des tourbillons incroyables où j'ai pu vivre des instants de grâce avec des hommes car je suis homosexuel. Mais que l'on se rassure, je suis célibataire.
Vous savez, on murmure autour de moi que je suis croyant, lettré, curieux, mécène mais aussi protecteur, esthète, doux et généreux. Toutefois, certains me craignent et colportent des rumeurs comme quoi je serais influençable, sensible, timide.
Ma bonne étoile veille sur moi et je me distingue en faisant partie du clergé et si vous me cherchez, sachez que l'on peut me reconnaître grâce à ma ressemblance avec une personne John Bradley.
Il était une fois...
Second fils de Laurent le Magnifique et de Clarisse Orsini, Giovanni est destiné à une carrière ecclésiastique très jeune aussi, reçut-il la meilleure des éducations afin de pouvoir honorer sa famille. Il eut donc plusieurs précepteurs hommes de lettres : Niccolò Michelozzi, secrétaire de son père, écrivain et homme politique, les humanistes Ange Politien, Démétrius Chalcondyle et Gregorio da Spoleto.
Il reçoit la tonsure en 1482, puis connait une série de promotions dues au pouvoir et à la richesse de ses parents. En 1483, il est nommé protonotaire apostolique par Innocent VIII. Il reçoit en 1486 la célèbre abbaye du Mont-Cassin, fondée par Benoît de Nursie, en commende.
Durant ses études, il se lie d'amitié avec Alessandro Farnese et Cesare Borgia et en 1489, alors qu'il n'a que 18 ans, il reçoit le chapeau de cardinal au titre de Santa Maria in Domnica des mains d'Innocent VIII. Il doit néanmoins s'abstenir de porter les insignes de sa dignité jusqu'en 1492. Cette année-là, il participe au conclave qui porte au trône Rodrigo Borgia sous le nom Alexandre VI, élection à laquelle le cardinal di Medici est farouchement opposé, trouvant Rodrigo trop corrompu pour représenter l'église. Tout en ouvrant les yeux sur ce que Borgia père est, Giovanni prend conscience que Cesare n'est pas mieux et leur amitié vole en éclats... mais jusqu'où ira-t-il pour ramener l'église sur le bon chemin ?
Vous et les autres
Spoiler:
♣ Cesare Borgia- son ancien ami Ils furent proches tous les deux jusqu'à ce que Giovanni comprenne que Cesare n'aimait personne et surtout pas quelqu'un d'étranger à sa famille, lui qui nourrissait des sentiments bien plus tendres qu'il n'était permis d'avoir. La chute fut rude mais dès lors, Giovanni va tout mettre en oeuvre pour contrecarrer les Borgia.
♣ Alessandro Farnese- son meilleur ami Si son amitié avec Cesare a volé en éclats quand il s'est rendu compte de qui était réellement le pape, Giovanni garde un place de choix pour Alessandro à qui il se confie toujours. Mais les derniers événements familiaux de Giovanni le laisse démuni face à l'ampleur de la tragédie. Heureusement, Alessandro est toujours là pour lui apporter le réconfort moral dont il a besoin.
♣ Les cardinaux des alliés, des ennemis... au choix Il les connait mal mais s'en méfie car il les voit œuvrer chacun pour soi avant le bien de l'église. Seul della Rovere lui permet de garder espoir en la sainte église.
Dernière édition par La main de Dieu le Lun 27 Mai - 15:20, édité 6 fois
Messages : 111 Date d'inscription : 21/08/2011 La main de Dieu
Sujet: Re: Le clergé - 5/5 - Ven 26 Avr - 8:07
Girolamo Savonarola
Croyez en moi et je vous guiderai !
Et vous êtes ?
Je suis venu au monde le 24 septembre 1452 à Ferrare et j'ai donc 41 ans.
Je vis actuellement à Florence où j'exerce le métier de moine dominicain. Ma vie amoureuse m'a entraîné dans des tourbillons incroyables où j'ai pu vivre des instants de grâce avec des femmes et des hommes car je suis au choixl. Mais que l'on se rassure, je suis célibataire.
Vous savez, on murmure autour de moi que je suis croyant, ascète, volontairemais aussi pieu à la limite du martyr, fervant. Toutefois, certains me craignent et colportent des rumeurs comme quoi je serais fanatique, provocateur, sournois, au bord de la folie.
Ma bonne étoile veille sur moi et je me distingue en faisant partie du clergé et si vous me cherchez, sachez que l'on peut me reconnaître grâce à ma ressemblance avec une personne Iain Glen.
Il était une fois...
Troisième fils d'une famille distinguée établie à Ferrare, dans l'Italie du Nord, il est élevé par son grand-père paternel, Michele (professeur et médecin renommé), et se destine lui aussi à la médecine. Il commence des études à l’Université de Ferrare, où il obtient un diplôme en Arts. Dès sa jeunesse, il s'intéresse aux Saintes Écritures et il se plonge dans la lecture des œuvres d’Aristote, de Platon et de Saint Thomas d'Aquin notamment2. Son penchant moraliste et les traits d'un réformateur apparaissent déjà dans ses premiers écrits. Ainsi, De Ruina Mundi, un poème qu'il écrit à 20 ans dénonce l'avilissement de la société et l'ascendant de la luxure et de l’impiété. C’est aussi à cette époque qu’il choisit sa voie spirituelle, et son poème allégorique De Ruina Ecclesiae (1475) montre son mépris de la Curie romaine, qu’il décrit comme une « putain fière et menteuse ». En 1475, il s’enfuit de Ferrare et entre au couvent dominicain (un des ordres mendiants) Saint-Dominique de Bologne où il occupe les fonctions de tailleur et de jardinier, avant de prendre l’habit de moine en 1476. Il vit alors dans un strict ascétisme3. Il se plonge dans les études théologiques (l’université de Bologne est l’une des plus importantes de l’époque), puis repart à Ferrare pour enseigner au couvent Sainte-Marie-des-Anges, avant que l’Ordre ne l’envoie, en 1482, au couvent Saint-Marc de Florence.
Il consacre ses premières années à Florence à l'étude, l'ascèse et la prédication. À cette époque, il semble plus reconnu pour les deux premières que pour la dernière4. Après un intermède d'une année (1487), pendant laquelle il est maître d'études à Bologne, il est envoyé pour prêcher dans différentes cités de la région. Commence alors sa véritable carrière de prédicateur intransigeant, exhortant les masses populaires à revenir aux préceptes de l'Évangile et n’hésitant pas à s’attaquer à la toute-puissance des Médicis. Peu convaincant au départ, son ascendant sur les foules du peuple grandit et trouve un écho auprès de certains intellectuels de l’époque, notamment le comte Pic de la Mirandole5, dont il devient le confesseur. En 1490, Laurent de Médicis use de son influence pour le faire revenir à Florence dans l'espoir de contrôler la dangereuse éloquence de son ennemi6. À cette époque, les moines, dans de nombreuses régions, se font marchands d’indulgences. En opposition à ces péchés, Savonarole s’éloigne du monde, et se replie de plus en plus sur l’étude de la Bible et des Pères de l'Église. À Florence, le couvent Saint-Marc est sévère (comme le montrent ses vêtements et ses cilices). Ses sermons enflammés vont cependant conduire à une très grande réforme sociale. Savonarole n’est pas un théologien ; il ne met pas en place une doctrine, comme Luther ou Calvin. Il prêche simplement que la vie des chrétiens doit comporter plus de bonté, plutôt que d’étaler une splendeur excessive. Il ne cherche pas à affronter directement l’Église de Rome, mais à en corriger les excès. Savonarole prêche contre le luxe, la recherche du profit, la dépravation des puissants et de l'Église, la recherche de la gloire. Bien vite, pourtant, il dénoncera Alexandre VI et Rome comme les incarnations de l'Antéchrist.
Vous et les autres
Spoiler:
♣ PIERO de MEDICI- ami/ennemi Girolamo est le confesseur de Piero mais le luxe et la luxure dans lesquels vivent les de'Medici est un fléau contre lesquels le prêtre s'élèvent. Jusqu'où tiendra leur relation amicale ?
♣ Rodrigo Borgia - son ennemi La voix de Savonarola commence à se faire entendre à Florence et cela inquiète le pape uui voit là un prêtre annonciateur de malheur. Ce dernier prophétise la chute des Borgia, mettant en rage Rodrigo. Les deux hommes sont à couteaux tirés depuis quelques semaines.